Le japonisme (II) : le mobilier (1)

Goldwin, Table pliante “Smallhythe” (1872)

À l’Exposition universelle de Paris de 1867, les Européens découvrent un archipel, le Japon, qui s’ouvre après plus de deux cents ans de relatif isolement à la suite de l’expédition du Commodore Perry en 1853. Les occidentaux découvrent l’art japonais et le critique d’art Philippe Busy (1830-1890) invente le terme « japonisme » qui désigne un mouvement qui durera une quarantaine d’années, mais dont l’influence perdurera. Toutes les formes artistiques de la fin du XIXe siècle du début du XX e siècle seront touchées. Dans cet article, un premier survol sur le mobilier. Lire la suite de « Le japonisme (II) : le mobilier (1) »

Tange Kenzo : architecte moderne

Kenzo-Tange-House,1953,©Esto

L’un des plus importants architectes d’après-guerre, Tange Kenzo, fut enseignant, écrivain, architecte et urbaniste. Il  fut vénéré pour son travail et son influence sur les jeunes architectes. Son style, qualifié de « brutalisme lyrique » (1), est axé sur des bâtiments épurés, en béton, le plus souvent brut, puis, dans sa dernière période, revêtus de parois de verre ou de pierre.  Il a construit une vingtaine de gratte-ciel au Japon et remporte, en 1987, le prestigieux prix Pritzker d’architecture. Considéré comme l’homme qui a permis à l’architecture nippone contemporaine d’émerger en comblant le fossé entre l’architecture japonaise traditionnelle et le modernisme.  Lire la suite de « Tange Kenzo : architecte moderne »

Zhang Xiaogang (1) : mémoire individuelle et collective

Zhang Xiaogang, Bloodline n 3, 1995

Ayant grandi pendant la Révolution culturelle, Zhang Xiaogang explore les thèmes de la mémoire et de l’identité individuelle dans le contexte du collectivisme chinois. Il a été rendu célèbre pour sa série « Bloodline », portraits stylisés et souvent monochromes (noir et blanc) de familles chinoises dont les poses rappellent la tradition chinoise des portraits familiaux de la Révolution Culturelle. Mémoire individuelle, mémoire collective, histoire personnelle et histoire standardisée sont autant de thèmes qui traversent l’oeuvre de Zhang Xiaogang.  Lire la suite de « Zhang Xiaogang (1) : mémoire individuelle et collective »